Les Épices
Hildegarde croyait fermement que les épices jouaient un rôle crucial dans la digestion. Selon elle, elles favorisent la production de sucs gastriques et aident le corps à mieux assimiler les aliments. Certaines épices, comme le gingembre et le galanga, étaient recommandées pour soulager les troubles digestifs tels que les ballonnements, les indigestions et les nausées.
Certaines épices avaient la capacité de fortifier le système immunitaire et de prévenir les maladies. Les épices réchauffantes, en particulier, sont excellentes pour lutter contre les infections et les refroidissements, comme la cannelle.
La nonne comprenait l’importance du lien entre le corps et l’esprit, et elle croyait que les épices pouvaient aussi influencer notre bien-être mental. Certaines épices étaient considérées comme des toniques pour l’esprit, aidant à apaiser les tensions, réduire le stress, et favoriser un état de calme et de sérénité.
Elle croyait en la capacité des épices à prévenir les maladies en stimulant les défenses naturelles et en purifiant le corps. Elle recommandait l’utilisation régulière des épices pour maintenir un état de santé optimal et pour prévenir les déséquilibres qui peuvent conduire à la maladie.
Dans la médecine hildegardienne, les humeurs (liquides corporels) devaient être maintenues en équilibre pour assurer une bonne santé. Hildegarde pensait que certaines épices contribuaient à cet équilibre des humeurs, notamment en régulant la chaleur corporelle et en rétablissant l’harmonie interne.
